EN BREF
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Du 21 octobre au 1er novembre, la ville colombienne de Cali sera le thĂ©Ăątre de la COP16, un sommet des Nations Unies qui mettra la biodiversitĂ© au cĆur des discussions internationales. Cette seiziĂšme rĂ©union des pays signataires de la Convention sur la diversitĂ© biologique reprĂ©sente une occasion unique dâĂ©valuer les avancĂ©es rĂ©alisĂ©es depuis lâadoption du Cadre mondial de la biodiversitĂ© Ă MontrĂ©al. Alors que la biodiversitĂ© sâeffondre et que les enjeux climatiques se font de plus en plus pressants, cet Ă©vĂ©nement mettra en lumiĂšre les prioritĂ©s de la communautĂ© internationale, ainsi que les engagements cruciaux que les pays doivent honorer pour prĂ©server notre prĂ©cieux environnement naturel.

Le sommet sur la biodiversité : enjeux et attentes
Du 21 octobre au 1er novembre, la Colombie devient le point de rencontre incontournable pour les discussions sur la biodiversitĂ© avec la tenue de la COP16. Ce sommet rassemble les Ătats signataires de la Convention internationale sur la diversitĂ© biologique, avec pour objectif principal dâĂ©valuer lâavancement des engagements pris lors de la prĂ©cĂ©dente confĂ©rence Ă MontrĂ©al. Ce rendez-vous est particuliĂšrement crucial car il intervient Ă un moment oĂč la situation de la biodiversitĂ© mondiale se dĂ©grade, et un consensus est nĂ©cessaire pour redresser la barre. Lâimportance de cette rencontre ne peut ĂȘtre sous-estimĂ©e; elle vise Ă poser des actions concrĂštes et Ă mobiliser les nations autour dâune Ă©conomie durable et dâune gestion responsable des Ă©cosystĂšmes.
Dans cette perspective, la Colombie, hĂŽte privilĂ©giĂ© et riche en biodiversitĂ©, illustre les dĂ©fis et les succĂšs possibles en matiĂšre de prĂ©servation de la nature. En 2021, le pays avait dâailleurs posĂ© les bases dâinitiatives ambitieuses en sâengageant Ă protĂ©ger 30 % de son territoire naturel. Ce cadre de rĂ©fĂ©rence pourrait inspirer dâautres nations Ă amĂ©liorer leur propre dĂ©marche face Ă la crise climatique et Ă la dĂ©forestation. Les discussions sâarticuleront autour des financements nĂ©cessaires pour la biodiversitĂ©, de lâintĂ©gration des politiques climatiques et des avancĂ©es pour les zones marines, impliquant tous les acteurs concernĂ©s, notamment les communautĂ©s autochtones. Câest un rendez-vous dĂ©cisif pour renforcer lâengagement mondial en faveur de la nature.

Du 21 octobre au 1er novembre, la ville colombienne de Cali accueille la COP16, le sommet des Nations Unies sur la biodiversitĂ©, la seiziĂšme rĂ©union des pays signataires de la Convention internationale sur la diversitĂ© biologique. Quels sont les points Ă lâordre du jour et quelles sont les prioritĂ©s de Greenpeaceâ?
De la parole à Montréal aux actes à Cali
Le thĂšme de la rĂ©union de Cali est la «âPaix avec la natureâ». Il sâagit de la premiĂšre rĂ©union internationale depuis quâun cadre mondial visant Ă mettre fin Ă la perte de biodiversitĂ© dâici 2030 a Ă©tĂ© adoptĂ© lors de la COP15 Ă MontrĂ©al, au Canada. Ce plan ambitieux porte le nom de KM-GBF, lâabrĂ©viation anglaise pour Kunming-Montreal Global Biodiversity Framework, ou Cadre mondial de la biodiversitĂ© de Kunming-MontrĂ©al. Lâaccord a Ă©tĂ© largement saluĂ© comme un «ânouveau dĂ©partâ» pour la politique internationale en matiĂšre de biodiversitĂ©, qui devrait nous conduire Ă un monde dans lequel «ânous vivrons en harmonie avec la natureâ» dâici 2050.
Deux ans aprĂšs lâadoption de cet accord-cadre, il est grand temps de regarder oĂč en sommes-nous dans la mise en Ćuvre de tous ces plans ambitieux. Lâexamen prĂ©vu portera aussi bien sur le niveau mondial que sur les plans particuliers de chaque pays.
La Colombie montre-t-elle lâexempleâen tant que pays hĂŽte?
La Colombie figure parmi les pays du monde avec la biodiversitĂ© la plus riche. On y trouve une partie de la forĂȘt amazonienne et des forĂȘts de nuages de la cordillĂšre des Andes. La ville de Cali est situĂ©e dans lâĂ©cosystĂšme du ChocĂł, une rĂ©gion oĂč lâon trouve de fortes concentrations dâespĂšces vĂ©gĂ©tales et animales uniques au monde. La Colombie est aussi un pays qui compte de nombreux peuples autochtones, dont beaucoup entretiennent encore des liens trĂšs Ă©troits avec leur environnement naturel.
Depuis quelques années, la Colombie joue un rÎle de pionnier en matiÚre de conservation de la biodiversité pour notre planÚte. En 2021, le pays déclarait déjà vouloir classer 30 % de son territoire en zones naturelles protégées.
Pourquoi la COP16 est-elle si importanteâ?
Lâobjectif principal de la rĂ©union qui se tiendra en Colombie est dâĂ©valuer les progrĂšs collectifs de la mise en Ćuvre de lâaccord-cadre de MontrĂ©al. Il sâagira aussi dâaccĂ©lĂ©rer lâĂ©lan en faveur dâune action concrĂšte pour la biodiversitĂ©. Car Ă lâheure actuelle, la rĂ©alitĂ© nâest malheureusement pas trĂšs reluisante : la plupart des pays sont encore trĂšs loin dâavoir atteint les objectifs quâils se sont fixĂ©s Ă MontrĂ©al il y a deux ans. Et la Belgique ne fait malheureusement pas exception.
Greenpeace sera présente à la COP16 en Colombie avec une délégation internationale qui se concentrera principalement sur certains thÚmes spécifiques.
Le financement de la biodiversité.
Les politiques relatives au climat et à la biodiversité doivent se renforcer mutuellement.
Mettre lâaccent sur les zones marines et cĂŽtiĂšres.
Greenpeace exige des progrĂšs significatifs dans lâidentification des zones marines dâimportance Ă©cologique et biologiques. Mais les intĂ©rĂȘts et les droits des peuples autochtones et des communautĂ©s locales qui vivent dans les rĂ©gions cĂŽtiĂšres doivent Ă©galement ĂȘtre pris en compte.
Le respect des droits humains doit occuper une place centrale.
Vous voulez en savoir plus sur le sommet sur la biodiversitĂ©â?
La COP16 : Un rendez-vous crucial pour la biodiversité
Des objectifs ambitieux pour un avenir en harmonie avec la nature
Le sommet de la COP16, qui se dĂ©roulera Ă Cali, en Colombie, se veut un vĂ©ritable carrefour dâĂ©changes et dâinitiatives autour de la biodiversitĂ©. Alors que la rĂ©union sâapprĂȘte Ă examiner les avancĂ©es rĂ©alisĂ©es depuis lâadoption du cadre mondial de conservation lors de la COP15, elle a Ă©galement pour mission de relancer lâengagement des Ătats envers des objectifs concrets de protection de lâenvironnement. Ce moment est dâautant plus crucial, car un nombre grandissant dâespĂšces sont menacĂ©es et disparaissent Ă un rythme alarmant.
Des initiatives locales peuvent servir dâexemples inspirants. Par exemple, certaines communautĂ©s en Colombie ont mis en place des projets de reforestation qui visent Ă restaurer les Ă©cosystĂšmes locaux tout en soutenant leurs moyens de subsistance. De mĂȘme, dâautres pays, comme un cas prouvĂ© en AmĂ©rique du Sud, ont vu leurs efforts de conservation des zones maritimes porter des fruits grĂące Ă lâimplication des populations autochtones.
- CrĂ©ation dâaires protĂ©gĂ©es : Au moins 30 % des territoires doivent ĂȘtre classĂ©s pour prĂ©server la biodiversitĂ©.
- Renforcement des lois environnementales : Des politiques plus strictes sont nécessaires pour contrer le déclin de la biodiversité.
- Engagement des communautĂ©s locales : Impliquer les populations autochtones garantit la protection des Ă©cosystĂšmes quâelles gĂšrent depuis des gĂ©nĂ©rations.
- Coopération internationale : Les pays doivent travailler ensemble pour partager des stratégies et des ressources.
Ces actions sont essentielles pour non seulement atteindre les objectifs fixĂ©s lors des sommets prĂ©cĂ©dents, mais Ă©galement pour sâassurer que les gĂ©nĂ©rations futures hĂ©riteront dâun monde oĂč la biodiversitĂ© est respectĂ©e et prĂ©servĂ©e.

Du 21 octobre au 1er novembre, la ville colombienne de Cali accueille la COP16, le sommet des Nations Unies sur la biodiversitĂ©, la seiziĂšme rĂ©union des pays signataires de la Convention internationale sur la diversitĂ© biologique. Quels sont les points Ă lâordre du jour et quelles sont les prioritĂ©s de Greenpeaceâ?
De la parole à Montréal aux actes à Cali
Le thĂšme de la rĂ©union de Cali est la «âPaix avec la natureâ». Il sâagit de la premiĂšre rĂ©union internationale depuis quâun cadre mondial visant Ă mettre fin Ă la perte de biodiversitĂ© dâici 2030 a Ă©tĂ© adoptĂ© lors de la COP15 Ă MontrĂ©al, au Canada, il y a deux ans. Ce plan ambitieux porte le nom de KM-GBF, lâabrĂ©viation anglaise pour Kunming-Montreal Global Biodiversity Framework, ou Cadre mondial de la biodiversitĂ© de Kunming-MontrĂ©al. Lâaccord a Ă©tĂ© largement saluĂ© comme un «ânouveau dĂ©partâ» pour la politique internationale en matiĂšre de biodiversitĂ©, qui devrait nous conduire Ă un monde dans lequel «ânous vivrons en harmonie avec la natureâ» dâici 2050.
Deux ans aprĂšs lâadoption de cet accord-cadre, il est grand temps de regarder oĂč en sommes-nous dans la mise en Ćuvre de tous ces plans ambitieux. Lâexamen prĂ©vu portera aussi bien sur le niveau mondial que sur les plans particuliers de chaque pays.
La Colombie montre-t-elle lâexempleâen tant que pays hĂŽte?
La Colombie figure parmi les pays du monde avec la biodiversitĂ© la plus riche. On y trouve une partie de la forĂȘt amazonienne et des forĂȘts de nuages de la cordillĂšre des Andes. La ville de Cali est situĂ©e dans lâĂ©cosystĂšme du ChocĂł, une rĂ©gion oĂč lâon trouve de fortes concentrations dâespĂšces vĂ©gĂ©tales et animales uniques au monde. La Colombie est aussi un pays qui compte de nombreux peuples autochtones, dont beaucoup entretiennent encore des liens trĂšs Ă©troits avec leur environnement naturel.
Depuis quelques années, la Colombie joue un rÎle de pionnier en matiÚre de conservation de la biodiversité pour notre planÚte. En 2021, le pays déclarait déjà vouloir classer 30 % de son territoire en zones naturelles protégées.
Pourquoi la COP16 est-elle si importanteâ?
Lâobjectif principal de la rĂ©union qui se tiendra en Colombie est dâĂ©valuer les progrĂšs collectifs de la mise en Ćuvre de lâaccord-cadre de MontrĂ©al. Il sâagira aussi dâaccĂ©lĂ©rer lâĂ©lan en faveur dâune action concrĂšte pour la biodiversitĂ©. Car Ă lâheure actuelle, la rĂ©alitĂ© nâest malheureusement pas trĂšs reluisante : la plupart des pays sont encore trĂšs loin dâavoir atteint les objectifs quâils se sont fixĂ©s Ă MontrĂ©al il y a deux ans. Et la Belgique ne fait malheureusement pas exception.
Greenpeace sera présente à la COP16 en Colombie avec une délégation internationale qui se concentrera principalement sur certains thÚmes spécifiques.
Le financement de la biodiversité.
Les politiques relatives au climat et à la biodiversité doivent se renforcer mutuellement.
Mettre lâaccent sur les zones marines et cĂŽtiĂšres.
Greenpeace exige des progrĂšs significatifs dans lâidentification des zones marines dâimportance Ă©cologique et biologiques. Mais les intĂ©rĂȘts et les droits des peuples autochtones et des communautĂ©s locales qui vivent dans les rĂ©gions cĂŽtiĂšres doivent Ă©galement ĂȘtre pris en compte.
Le respect des droits humains doit occuper une place centrale.
Vous voulez en savoir plus sur le sommet sur la biodiversitĂ©â?

Du 21 octobre au 1er novembre, la ville colombienne de Cali accueillera la COP16, le sommet des Nations Unies sur la biodiversitĂ©. Cet Ă©vĂ©nement mettra au cĆur des discussions les prioritĂ©s dĂ©finies lors de la prĂ©cĂ©dente confĂ©rence Ă MontrĂ©al, oĂč un cadre mondial ambitieux a Ă©tĂ© adoptĂ© en faveur de la protection de la biodiversitĂ©. Le thĂšme central, « Paix avec la nature », sonne comme un appel Ă lâaction pour empĂȘcher la perte alarmante de biodiversitĂ© qui menace notre planĂšte.
En tant que pays hĂŽte, la Colombie a un rĂŽle exemplaire Ă jouer grĂące Ă sa riche biodiversitĂ© et Ă ses engagements de conservation. Le pays sâest dĂ©jĂ engagĂ© Ă protĂ©ger 30% de son territoire, et le sommet pourrait donner une impulsion supplĂ©mentaire Ă de telles initiatives. La rĂ©union se penchera sur les dĂ©fis que rencontrent les nations dans lâimplĂ©mentation des objectifs fixĂ©s, tout en soulignant lâimportance dâunir nos efforts pour garantir la prĂ©servation des milieux naturels.
La prĂ©sence de Greenpeace lors de cet Ă©vĂ©nement tĂ©moignera de lâurgence dâagir et des attentes en matiĂšre de financement et de respect des droits humains. La COP16 sâannonce donc comme un moment charniĂšre pour la lutte en faveur de la biodiversitĂ© et nĂ©cessite lâengagement de toutes les parties prenantes. Ăveillons en nous le dĂ©sir dâun avenir oĂč les hommes et la nature cohabitent en harmonie.